Comptes de faits
Les contes de fées méritent d’être dépoussiérés et mis au goût du jour.
Pourquoi les petites filles attendraient-elles leur prince charmant ? (un pluriel serait d’ailleurs plus réaliste). Elles s’occuperaient mieux à trouver le bon.
Point de chasse, c’est comme une danse : rien ne sert de courir, il faut cueillir à point.
Car il s’agit bien de choisir le sujet de son désir, et de le bien choisir.
Établir et développer la relation et puis la maintenir.
Entretenir et non subir.
Car, pour en revenir aux contes de fées – où on n’en a pas toujours pour son compte et j’arrêterai là les jeux de mots – « Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants », l’expression consacrée comme l’est ce type d’union s’appelle précisément la chute de l’histoire et, de fait, certaines tombent de si haut qu’elles se ramassent durement.
Il leur est alors difficile voire impossible de se relever et toute aide imposée se révèle inefficace quand elle ne s’avère pas contre-productive ou pire : nocive.
Alors révisons nos classiques et, sans être défaitiste, réinventons des comptes de faits !
[Credit image : Pixabay]