Démonstrative, même. Je pense qu’on peut tout à fait dire ça.
L’autre jour, anecdote amusante avec l’un de mes fils.
Moi, en tout cas, je l’ai trouvée hilarante.
Enfin, quand je dis hilarante, vraiment très drôle, quoi.
Lui un peu moins, j’ai l’impression.
Enfin bon.
Ah, mes fils…
Ils sont grands, maintenant, ce sont des hommes, disons-le tout net.
Ils vivent leur vie et la vivent bien.
Je m’en réjouis. Pourvou qu’ça doure, disait Laetizia, si fière du sien.
Mais pour moi ils sont et resteront toujours mes bébés magnifiques, mes bébés z’adorés.
Un mètre quatre-vingt-six ou sept – huit peut-être, je ne sais plus – sous la toise, tout de même, pour deux de mes trois babies.
Bref.
Le plus jeune arrive à la maison.
Ravie – je suis toujours ravie quand je vois arriver mes fils – je lui saute au cou, l’enlace tendrement de mes deux bras et me plante sur l’extrême-extrême pointe des pieds pour l’embrasser de tout mon cœur.
Ah ça oui, j’y mets tout mon cœur !
Je me presse contre, tout contre lui. Il sent tellement bon aussi et puis sa peau est si douce, sous l’oreille, juste là, oui… ah oui, j’en croquerais bien un bout.
Je sais bien, j’en fais trop… un tout petit peu envahissante, comme maman ?
Mais bon, je suis comme ça et puis voilà.
Madame Toomuch vous salue bien.
Lui écarte les bras et recule, oh, très légèrement.
— Mais… ?!? C’est incroyable, ça, tout de même ! Je ne peux même plus t’embrasser ? Et toi tu ne peux même plus me prendre dans tes bras ? Pffff, quand même, tu exagères, je suis encore serrable, non ?
Alors lui, dans un éclat de rire un poilichou gêné :
— Rhhoo, Mom, enfin quoi… !
Et, à ce moment-là seulement, je réalise ce que je viens de dire.
Oui, mais voilà : le fait est aussi que nous n’avons pas le même vocabulaire.
C’est une question de génération.
Illustration : Sweet Dream – Firmin Baes (1874-1943)
😀
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😉😊☀️
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