Cette énergie que je ne sais nommer

Cette énergie que je ne sais nommer

Parfois au creux de mon oreille j’entends comme un chuchotement.
J’identifie la voix. Le plus souvent c’est la tienne, entre toutes reconnaissable, ou bien une autre encore.
Alors je me dis raisonnablement et aussi rationnellement que j’en suis capable que c’est juste mon cerveau qui me rappelle un souvenir auditif. Mais voilà, mon cœur bat, fort, tellement fort, c’est à un point que je sens bien que cela vient d’ailleurs.
Une sorte de connexion.

Pour moi, tout, absolument tout ce qui nous entoure est vivant et animé d’une énergie, une énergie d’autant plus mystérieuse que nous la connaissons très mal d’un point de vue purement scientifique – enfin, quand je dis « nous », je parle de moi qui n’ai aucune notion de quelque nature que ce soit qui puisse me permettre d’en doctement parler en m’appuyant sur des bases solides et reconnues.
Ou pas, d’ailleurs.

Et moi, émoi, m’efforcer en permanence d’essayer de tout le temps parvenir en chaque circonstance à faire la distinction entre ce qui est officiellement admis ou pure fantaisie, j’y réfléchis, intensément parfois, en mobilisant tout l’esprit critique dont j’arrive à faire preuve, mais je suis bien incapable de déterminer ce qu’il en est vraiment.
Comment le pourrais-je ?
Avec une aaabsolue certitude ? Ça, j’en doute fort.
En plus, au fond, et du coup bien sûr, à vrai dire je m’en fous un peu.
Je ne devrais pas, je sais.
Le dire non plus, je sais aussi.
Et puis on ne parle pas comme ça, qu’est-ce que c’est que ces manières ! Oui, je sais, je sais…
Attention, ne nous méprenons pas, j’ai beaucoup de respect pour ceux qui savent.
Moi, tout ce que je sais, c’est que je ne connais rien à pas grand-chose. Oh, j’en suis très consciente. Mais quand même, l’air de rien, l’air de rien du tout, justement et quoi qu’il en soit, je tente de faire le tri et de me construire une opinion.
Fragile, sans doute.
En progrès, oui, voilà : en progrès. Elle est là, ma seule certitude.

Bref – j’adore ce mot – je fais ce que je peux avec ce que j’ai.
Et puis surtout comme je veux, non mais !
Mais c’est une autre histoire, toute mon histoire en fait.

Pour conclure et en revenir accessoirement au thème principal de ce petit bout d’écrit, à savoir l’énergie – je le rappelle pour ceux qu’égarent mes constantes digressions –, tout ça pour dire qu’à mon sens les personnes que nous avons aimées ne disparaissent jamais totalement puisqu’en nos pensées elles restent vivantes ; j’imagine qu’elles sont en quelque sorte retournées dans cet élément que je ne sais nommer autrement qu’ainsi : énergie.
Une énergie qui abolit le temps, l’avant, l’après, la vie, la mort, le vide, l’existant, le tout, le rien, et l’infini aussi, qui ne sont jamais que des concepts.

[Photomontage réalisé à partir d’images Pixabay]

6 réflexions sur “Cette énergie que je ne sais nommer

  1. Il faut suivre ses intuitions et écouter les messages apportés par le souffle du vent . Chacun est unique mais fait partie du grand Tout comme la goutte d’eau dans le grand océan.
    La mort n’est que la fin d’un passage terrestre , l’âme existe encore et se prépare pour d’autres voyages …C’est ma façon de voir les choses et elle me permet de continuer la route vaille que vaille avec de temps en temps, le soutien d’un ou deux papillons . 😉
    Bizzz

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