Tiens bon la barre
Journée humide. Tant va la cruche à l’eau…
Fréquentes virées de bord autour de la pointe du ras-le-bol.
Le jus amer emplit le verre à moitié vide. La marée monte, bouteille à la mer lancée, sac et ressac à vider, essorer coûte que gouttes, autant de larmes à l’Océan.
Contre vents z’et marées, je la mets haut, la barre, et ce ne sont pas les tempêtes dans un verre d’eau qui m’arrêteront, même jetées du port en pleine tronche.
Je frise naturellement mais trop souvent l’apoplexie. Alors quand survient la grosse la(r)me du tsunami, j’écope. Épique époque. Et puis je souque.
La mer ne sera pas toujours mauvaise. Et puis, ohé-ohé hissez-haut, je ne l’aurai pas si mal tenue, la barre.
[Illustration : provenance inconnue]