Le souffle des années oubliées
L’araignée a choisi l’arête du nez pour centrer sa toile-voilette masquant à peine la larme qui roule sur la joue de pierre.
Peut-être n’est-ce qu’une mousse, vestige de la mouche dont se parait la belle ?
Ses lèvres semblent si réelles que l’on voudrait de la main écarter la toile et se hasarder à caresser du pouce le menton si fin.
Et puis, en espérant que peut-être elles frémissent, oser s’enhardir et se risquer à les baiser, ces lèvres un peu pincées, ces lèvres qui semblent si douces.
Se risquer à les baiser pour de cette bouche inspirer le souffle des années oubliées.
(Crédit photo: Inconnu)
Coucou ! ça fait plaisir de lire un nouveau billet . En ce moment, au jardin, les toiles d’araignées givrées sont des merveilles de délicatesse . Bizzz
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Coucou et merci ! Après un petit passage à vide ça fait plaisir de se savoir attendue. J’ai une passion pour les toiles d’araignées perlées de givre ou de rosée, ce sont les bijoux de la nature. Bizzz
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Si beau, merci !
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Merci à toi de m’avoir lue ☀️
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