« Poucez » pas, il y en aura pour tout le monde !
Une expérience gustative intéressante : voilà, ça, c’est fait… avec toute la dextérité nécessaire… 😂
Retour expérience utilisateur / consommateur :
Déjà, c’est tout de même visuellement excessivement bizarre, genre venu d’une autre planète, à la fois fascinant et repoussant.
La partie du bout, belle comme de l’émail cloisonné, ressemble à une sorte de bijou un peu spécial. C’est bizarrement fendu et, hum, aussi curieuse puis-je être, je me demande si j’ai véritablement envie de voir ce qui se trouve à l’intérieur.
Le tube, quant à lui, paraît être en toile enduite plissotée ; des plissotis que j’ai déjà vus quelque part mais où donc, voyons donc, où ça donc ?
Pour extirper la partie mangeable, il faut se livrer à une suite d’interventions digitales tout à fait délicates – mais oui, on y met les doigts !
On déplissote le tube en tirant dessus avec le pouce, l’index et le majeur droits, les doigts de l’autre main tenant la base de l’affaire (ou l’inverse si l’on est gaucher, mais ne venez pas, je vous prie, me mélanger dans ma description qui se trouve très loin d’être évidente).
On décroche le haut du tube pour le détacher du… je ne sais comment appeler cela autrement que le bout, en se gaffant que ça gicle partout. Puissamment même… oui-oui !
Puis on tire doucement mais fermement sur ce qui sort. Et, là, il s’agit d’enfourner rapidement sans trop regarder le truc qui n’est pas précisément ragoûtant.
Et là ? Et là ? Eh bien, on se régale : texture coquillage, saveur crabe.
Moi, vous savez, je l’ai toujours dit, je n’ai pas d’a priori gustatif : tout ce qui se mange, je le goûte, ensuite j’aime ou je n’aime pas. Et si j’aime, j’en profite avec une gourmandise non dissimulée.
De fait… j’ai dévoré tout ce qui nous était présenté dans un plat servi pour deux. Mon namoureux n’était pas absolument conquis – rebuté, je pense, par l’aspect très inhabituel de la bête.
Ah oui, leur nom ?
Ce sont des pouce-pieds, crustacés cirripèdes marins à pédoncule charnu et court, qui vivent fixés aux rochers battus par les vagues. Leur aire de répartition se limite à la zone intertidale (lignes haute et basse de la marée), le long de la côte atlantique de l’Europe et de l’Afrique du Nord.
Ils sont particulièrement prisés en Espagne et au Portugal.
Je ne saurais mieux les décrire….
En avez-vous déjà goûté ?