Ces temps-ci je dors mal….
Chaud-froid de volaille, âcre marinade des bouillons nocturnes, la soupe est amère, les pensées agitées.
La raison vacille, l’œil se dessille, réveil en sursaut de carpe farcie d’idées claires-obscures, lune haute, l’autre basse, musique de chambre sans diamant, les mots grincent et grésillent, distillent les larmes de fond.
Mise en abyme des remises en question cent fois sur le tapis remises, tapis d’api rouge.
Typhon d’émotions, défauts d’attentions qui font des tensions, défont les promesses et la messe est dite.
Noire tristesse d’une voix black, notes noires et blanches, clavier d’ivoire je voudrais t’y voir, et moi, émoi, damier d’échec et mate le temps qui passe-passera, la dernière, la dernière, la deuxième y restera. Et c’est ainsi que tout s’enfuit.
Demain peut-être mieux dormirai-je dans la neige des souvenirs enfouie.
~ Février 2017
[Crédit photos : Pixabay]
Et si je vous prenais par les sentiments ? 
Helolaure,
Même état d’être, l’hiver n’est pas propice aux gémeaux… courage il est bientôt passé… et puis, de ton échiquier tu es la Reine, tu as la puissance, l’audace, et l’autonomie de cette pièce, et pour les nuls de ce jeu, tu sais sûrement qu’il est possible d’apprendre les coups par ♥️… ce qui n’est pas ton cas… tu joues sans filet n’est-ce pas? Alors parfois, les options choisies ne sont pas les meilleures, il n’empêche… tu vas au bout quand même, l’important étant de participer😊
Bisous, merci pour le beau spleen.
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Merci Nathalie pour ce très beau commentaire.
Je ne sais même pas jouer aux échecs ! C’est mon père qui a appris à mes fils mais à moi non et je ne sais pas pourquoi. Un jour l’un d’eux, huit ans peut-être, m’a dit : « Comment ça, tu ne sais pas jouer aux échecs, Mom ? Oh je vais t’apprendre alors, dès que tu auras le temps. » Puis je l’ai vu réfléchir un instant et il a ajouté : « Mais je ne sais pas du tout quand tu aurais le temps. » Ça m’avait fait sourire…
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