Et je suis triste parce que tu n’es pas là

Et je suis triste parce que tu n’es pas là

« I’m always thinking of you and I’m sad cause you’re not there. »

— Que c’est embêtant, mais que c’est embêtant d’être aussi émotive, me disait-elle en rigolant. Une pub un poilichou tendre, et paf, je pleure. Une chanson triste, et pof, chuis en larmes. Et les films, alors là, les films, je sanglote carrément.

Moi toupic.
Mais ça ne m’embêtait pas puisque elle aussi était comme ça.

Je n’étais pas toute seule à réagir ainsi et je savais que je pouvais lui raconter mes enthousiasmes, mes engouements, mes déceptions, mes doutes et mes noirs désespoirs, mes angoisses aussi, l’intensité de mes errances et l’ampleur de mes espérances.

Tout ce qui me passait par la tête et par le cœur.
Et pas que le cœur d’ailleurs.

Et ça ne l’embêtait pas et on en rigolait.
Bien pareilles toutes les deux !
Ça nous amusait. C’était une connivence, une de plus.

Et maintenant… ?

Comment puis-je te dire que je pense tout le temps à toi et je suis triste parce que tu n’es pas là ?
Alors je le pense, je le pense très fort, et je sais que tu m’entends.

—•—

Cette chanson-là aussi – parmi tant d’autres – faisait partie de toutes celles que nous écoutions ensemble, depuis la date de sortie de l’album, puis tout au long des années qui ont suivi. Des années, que dis-je, des décennies. La larme à l’œil peut-être était prémonitoire.

Cat Stevens, How Can I Tell You (Teaser and the Firecat, 1971)

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Illustrations : 1. et 4. Artistes non identifiés – 2. Stewart Edmondson, August Moon – 3. Pixabay

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