Dans la série des paréidolies


Dans la série des paréidolies

Lorsque nous étions jeunes, pendant les voyages en voiture nous nous plaisions à détecter dans les nuages des formes familières.

Quand Guillemette s’endormait contre mon épaule appuyée, je me perdais dans la contemplation des cieux. J’imaginais chausser des bottes de sept lieues à l’ogre dérobées et je localisais des contrées inventées qu’en pensée j’arpentais, des golfes maritimes, d’exotiques lagunes, des dunes alanguies, de vastes plaines désertes bordées de forêts aux cimes moutonneuses et des montagnes escarpées qu’il s’agissait d’escalader.
Que de territoires célestes ainsi visités…

Puis elle se réveillait, observait elle aussi les nuages :
— Oh Laure, regarde çulu-là ; l’est pas content du tout !

📷 LaureChevalierSommervogel

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