Nouveau printemps pour ma glycine
Je suis bluffée par la résilience dont les végétaux font preuve.
Nous sommes partis quelques jours, cet été, quand il a commencé à faire si chaud.
À notre retour, hélas, hélas, la glycine, qui dans le plus grand des bacs s’étale sur ma terrasse, était grillée…
Pauvre glycine, ses feuilles jaunies et racornies avaient commencé à tomber, comme à l’automne.
Toutes, je les ai délicatement détachées de chaque branche, une à une : l’arbuste s’en est trouvé tout nu, comme à la sortie de l’hiver.
Et voilà qu’en trois semaines, avec un arrosage copieux et régulier, l’ensoleillement, la chaleur, et les regards attentifs que je lui porte – cela compte aussi, ô combien – la nature lui aura transmis comme un signal d’urgence en relançant le processus et en l’accélérant.
La sève a circulé !
De nouveaux bourgeons sont apparus en quelques jours, qui ont eu tôt fait d’éclore, libérant promptement des petites feuilles toutes fraîches qui se sont dépliées, presque à vue d’oeil.
Comme dans ces vidéos accélérées qu’on appelle timelapse (oui, j’en connais des mots savants).
Enfin, quand même, il aura fallu trois semaines.
Mais que sont trois rapides semaines à l’aune d’une saison ?
Avez-vous vu ? … en l’espace de trois jours !
Depuis, de buis-de buis, Madame ma glycine se porte comme un… charme.
Elle n’aura, je l’espère, pas trop souffert de cette curieuse expérience.
Je songe à la rempoter, je crains qu’elle n’ait plus que des racines et pas suffisamment de terre pour les entourer.
Opération délicate à coup sûr compte tenu de la taille du pot.
À programmer pour cet automne ?
Peut-être alors m’offrira-t-elle ses fleurs en guise d’été indien sur ma terrasse.
En attendant ce temps espéré, voici deux roses juste écloses sur un ciel bleu merveilleux, glycine revigorée, bonheurs à savourer.
Et puis, de buis-de buis, j’ajoute un lien vers un précédent papier traitant de glycines aimées :
[Credit image : L.C.S.]